Article du 18/10/2010 à 14:04
Des poneys à l'abandon rue du Bois à Râches
Les poneys étaient à l'abandon. Des poneys étaient à l'abandon dans une propriété de la rue du Bois à Râches. Ils ont disparu dans la nuit de jeudi 14 à vendredi 15 octobre.
Drôle de découverte dans une propriété privée rue du Bois à Râches. Une quinzaine de poneys semblent abandonnés, livrés à eux-mêmes dans le jardin qui fait face à une maison fermée.
Ce sont des promeneurs, des gens de passage qui ont fait cette étrange découverte le mercredi 13 octobre en fin de journée. Parmi eux, Daniel Pecqueur, l'artiste peintre bien connu dans le Douaisis, «on a d'abord appelé la gendarmerie mais il se trouve que ce n'est pas sur son territoire de compétence».
Le lendemain matin, jeudi 14 octobre, les petits animaux (des falabellas au garrot moins haut qu'une chaise) sont toujours là. Certains mangent des feuilles de lauriers, plantes pourtant mauvaises pour eux. Le directeur général des services de la ville de Râches arrive vers 10h du matin. La SPA ne répond pas et ce sont les services vétérinaires qui doivent venir dans une telle situation. «Cela dépend d'eux», explique le fonctionnaire. «Ils verront si ces animaux sont ou non en mauvaise santé et pourront alors décider de les emporter.» Eux seuls sont habilités à le faire.
La journée du jeudi se passe. Les services vétérinaires se déplacent de Lille le vendredi matin vers 10h. Et là : surprise ! Les poneys ont disparu. «Il y avait un animal mort. Il a été emporté aussi», témoigne Daniel Pecqueur.
Les services de police du commissariat de Douai n'ont jamais été informés ni alertés à ce sujet. Ils n'ont jamais entendu parler d'un éventuel trafic de poneys qui passerait par le Douais.
Du côté de la mairie de Râches, on affirme que la vigilance s'impose. «Malheureusement, tout s'est passé trop vite. Il fallait qu'un fonctionnaire habilité fasse les constats d'usage pour réagir. Nous recontacterons les services vétérinaires si nous voyons à nouveau quelque chose d'anormal.»
On se demande pourquoi d'ailleurs les voisins, les riverains n'ont pas réagi plus rapidement et plus vivement. «Un randonneur m'a affirmé avoir vu jusqu'à 30 poneys laissés là à l'abandon», raconte Daniel Pecqueur. Mauvaise blague ou vrai trafic ? Un falabella peut se revendre 1800 euros pièce.
Article rédigé par : Bruno Place