Actualité Calais
Un Belge éjecté d'une calèche se tue dans un champ à Hervelinghen
jeudi 28.10.2010, 05:06 - La Voix du Nord
La calèche a dévalé une pente avant de se coucher sur le flanc. Sérieusement blessé, l'un des chevaux a été euthanasié.
Hier, une promenade entre amis a tourné au drame, entre Hervelinghen et Audembert. ...
Un groupe de Belges effectuait une sortie à bord de trois calèches non couvertes, tirées chacune par quatre chevaux. « On était devant, c'était la dernière calèche. On n'a pas vu ce qui s'est passé », a déclaré aux gendarmes l'un des participants.
Deux hommes étaient installés dans le troisième fiacre. Vers 15 h 45, pour une raison indéterminée, leurs chevaux se sont emballés. Ils ont coupé à travers champ et dévalé une pente, entraînant les deux passagers dans leur course folle. L'un d'eux a été éjecté. La calèche ne s'est arrêté qu'une centaine de mètres plus loin, couchée sur le flanc au pied d'un talus.
C'est là que le deuxième passager a été retrouvé par les pompiers. Victime d'une fracture de la cheville, il a été transporté au centre hospitalier de Calais. Son camarade éjecté gisait au milieu du champ, inconscient. Les secours ont tenté de pratiquer un massage cardiaque, sans parvenir à le ranimer. Ce Belge de 71 ans, qui présentait un sérieux traumatisme thoracique, est décédé sur les lieux. Son corps a ensuite été transporté au centre médico-légal de Boulogne pour être examiné.
Un cheval euthanasié en plein champ
Par ailleurs, l'un des quatre chevaux impliqués dans l'accident a été sérieusement blessé au niveau d'une patte. Toujours attaché à la calèche accidentée, il a finalement été euthanasié par un vétérinaire. Son cadavre devait ensuite être pris en charge par un équarrisseur.
Les autres participants à cette promenade ont regagné la ferme équestre d'Audinghen, où leurs montures étaient hébergées. Ils devaient ensuite être à nouveau entendus par les gendarmes. Une enquête a été ouverte par la brigade de Marquise, bien que la cause accidentelle de cet accident ne fasse aucun doute. •
SYLVAIN DELAGE