Yearlings : les ventes flambent à Deauville !!

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samedi 15 août 2009



Les traditionnelles ventes aux enchères de chevaux de 1 an ont débuté vendredi et se poursuivent jusqu'à lundi, à l'Établissement Elie-de-Brignac. A l'issue de la première journée, les résultats sont très prometteurs.


« 900 000 €, adjugé ! » Le marteau du commissaire-priseur s'abat, le cheval vendu par le haras d'Étréham est remporté par le sheik de Dubaï Mohamed Al-Maktoum, par l'intermédiaire de John Ferguson. C'est le Top price du jour. À Deauville, les ventes aux enchères de yearlings, des chevaux nés entre janvier et juin 2008, ont débuté vendredi. Et elles commencent très fort, avec une moyenne d'environ 250 000 € par cheval ! Éric Hoyeau, le directeur d'Arqana, la société organisatrice de la vente, est très satisfait : « Nous tenons le rythme de l'année dernière, qui avait été exceptionnelle. Compte tenu du climat économique, c'est très satisfaisant. La clientèle est bien présente et notre taux de vente avoisine les 75 %. »

Dans la salle de vente de l'Établissement Élie-de-Brignac, les enchères montent très vite et les commissaires-priseurs parlent à une vitesse folle, mêlant français et anglais. Heureusement que les enchères sont affichées sur un écran bien en vue !

Un marché hyper-sélectif

Il faut dire que les acheteurs viennent de partout dans le Monde : Europe, bien sûr, mais également l'Australie, la Péninsule du Golfe, avec Mohamed Al-Maktoum et le Japon avec le plus grand éleveur du pays du Soleil levant, Teruya Yoshida.

Ce dernier a d'ailleurs remporté un cheval à 600 000 €, vendu par Charles-Henri de Moussac, directeur du haras du Mézeray (Orne). « Nos ventes commencent très bien, se félicite l'éleveur. Nous avons vendu nos trois premiers poulains pour un prix moyen de 500 000 €. »

Des prix élevés, donc, qui s'expliquent par la qualité des chevaux présentés. A Deauville, on ne vend que la Rolls Royce du cheval. « Le marché est hyper-sélectif, explique Charles-Henri de Moussac. Les chevaux doivent avoir à la fois un pedigree d'exception et présenter un très bon modèle (allure générale du cheval, NDLR). »
Cette année, il met en vente 26 poulains ; il y en avait 40 l'année dernière. Moins de chevaux, mais que du très bon. Les éleveurs ont compensé la crise économique par la qualité, et tout le monde semble y trouver son compte.


Charlotte MURAT.

900 000 €....
la vache !!
ça laisse rêveur...

Ventes spectaculaires à Deauville !
41 456 500 euros ! C’est le chiffre d’affaires faramineux qu’a engendré la vente de yearlings cette année à Deauville (14) ! Un chiffre record qui est en hausse depuis 4 ans. Les yearlings ont atteint des sommes astronomiques : 27 acquéreurs différents ont acheté 50 yearlings à 200 000 euros (chacun) ou plus !

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