En France, on estime à ce jour la population d’équidés non identifiés à 50 000 individus sur un total estimé à 900 000. Plus qu’une simple obligation légale, il s’agit d’un gage de reconnaissance et de sécurité. Depuis le 1er janvier 2008 tous les équidés doivent être obligatoirement identifiés et pucés sous peine d’une amende de catégorie 3 (450 euros). Cette réglementation a été adoptée en juin par la Commission européenne afin de doter l’Europe d’un système de protection des équidés aussi performant qu’en France, pionnière dans ce domaine.
Une obligation légale
L’identification est un acte obligatoire depuis la parution du décret du 5 octobre 2001 qui précise que « Tout équidé sevré doit être identifié, accompagné d'un document d'identification conforme à la réglementation communautaire, et être
immatriculé auprès du fichier central zootechnique », tenu par les Haras nationaux (SIRE : système d’information relatif aux équidés).
L’arrêté du 21 mai 2004 relatif à l’identification complémentaire des équidés rend obligatoire la pose d’un transpondeur électronique. Ainsi, depuis le 1er janvier 2008 tous les équidés doivent être identifiés et pucés quelles que soient leur race, leur origine ou leur utilisation.
Une garantie de reconnaissance et de sécurité
L’identification d’un équidé, lui permet d’être reconnu en toute occasion en cas de contrôle. Ses origines (quand elles sont établies) et son identité sont certifiées et enregistrées dans la base de données SIRE. Le pedigree présent sur
le livret de l’équidé est souvent un élément important de la valeur du cheval. La fraude, en compétition par exemple, est par la même occasion limitée. Lors des concours, la détection électronique facilite le travail des membres du
jury, plus rapide qu’une reconnaissance visuelle. La concordance entre le cheval engagé et le cheval présent sur le terrain peut être vérifiée immédiatement.
Grâce à un lecteur de puce, les autorités de contrôle (gendarmerie, vétérinaires, etc.) peuvent accéder au numéro de puce de l’animal. Et par le biais d’un service téléphonique du SIRE des Haras nationaux, le propriétaire du
cheval peut être retrouvé. La recherche d’efficacité en matière de sécurité a poussé le SIRE à développer un nouveau service web qui permet aux gendarmes et aux vétérinaires d’accéder à ces informations à toute heure du jour et de la
nuit (par internet ou PDA). L’identification d’un équidé égaré est dorénavant possible.
De même la protection contre le vol est renforcée en rendant impossible sa ré-identification puisque l’identificateur va systématiquement rechercher la présence d’un transpondeur avant de poser une puce. La vente ou l’utilisation
en concours sous une fausse identité devient très risquée. Enfin, la sécurité sanitaire des équidés (peste équine, morve…) et des hommes (virus, suivi des médications de la naissance à l’abattage pour la filière hippophagique…) est mieux assurée.
Régularisation d’un équidé non identifié
Afin de faire identifier et/ou pucer un cheval qui ne l’a pas encore été, le propriétaire doit se mettre en contact avec un identificateur :
- agent des Haras nationaux : au 0811 90 21 31
- vétérinaire habilité (liste disponible sur www.haras-nationaux.fr) Source : Communiqué de presse du 22 juin 2009 
